N 723 – Mardi 4 avril 2017
Amazon annonce l’ouverture d’un 4ème magasin « en dur », une librairie, à Los Angeles, une grande ville. Quelle mouche les pique ?
D’après l’analyse de l’Atelier, ce n’est ni pour augmenter son chiffre d’affaires (aucune commune mesure avec l’espace mondial de la Toile), ni son bénéfice (les frais d’acheminement sont marginaux). Alors ?
Alors, c’est pour être en contact avec ses clients qu’Amazon ouvre boutique, à l’instar des boutiques Apple. Pas en contact avec tous, les millions de clients de par le monde, mais avec un noyau de convaincus qui vont se précipiter dans les-dites boutiques. Une marche à l’envers du « tout numérique »…
Cette initiative donne aux freelances une bonne leçon : les clients « aiment » le contact, la rencontre personnelle avec leur prestataire – plus ou moins, on est bien d’accord. C’est un besoin ‘humain’, une attraction implicite. Et un grand facilitateur par la suite : il/elle vous a rencontré, sait qui vous êtes (vous aime ou ne vous aime pas, mais ce n’est pas le problème) – un début de « confiance ».
Merci, Jeff Bezos, pour cette leçon.
L’Atelier, 29 mars 2017
Prochaine CyberGazette – Mardi 11 avril 2017